L'acceptation du Lâcher prise
Lâcher prise
Synonyme d’objectivité et d’adaptation, l’acceptation n’est pas à confondre avec soumission, résignation ou fatalisme, notions qui sous-entendent une impuissance ou une incapacité à changer le cours des choses.
Au contraire, l’acceptation s’applique sur un évènement ponctuel et n’empêche pas que l’on puisse avoir une action sur le cours des choses pour que cela aille mieux. C’est ainsi qu’il est préférable d’accepter la chaleur, la différence d’autrui, la douleur, voire la mort. Et ce n’est pas pour autant qu’il faille renoncer aux mesures de prévention ou de résolution de problème. Une personne acceptant sa longue maladie ne doit pas arrêter son traitement pour autant.
Accepter son cancer ne signifie pas cesser de se battre contre lui et interrompre sa chimiothérapie...
L’acceptation dont je parle n’est pas exclusivement intellectuelle mais bien plus profonde et complexe. Résultante du lâcher-prise, elle constitue souvent l’étape finale d’un processus, comme celui du deuil. Après un décès familial, la perte d’un emploi ou d’un objet cher, j’ai beau comprendre intellectuellement que je ne reverrai plus l’objet de ma tristesse, le processus demande néanmoins davantage de temps pour que je cesse de souffrir ; l’acceptation accélère considérablement ce processus.
Dans ce cas, l’acceptation ne doit pas être une résignation définitive, mais simplement une acceptation de la réalité telle que je la vis ou telle qu’elle se présente ici et maintenant. Je peux être déçu en découvrant de moi-même un aspect que je considère négatif, mais c’est en l’identifiant et en l’acceptant pleinement que je pourrai mettre en œuvre des actions destinées à changer cet aspect. Cette acceptation de la réalité n’est souvent pas immédiate.
Ils ont pour effet de plaquer une réalité déformée sur l’environnement et de nous faire vivre dans une dualité, un conflit intra personnel plus ou moins conscient entraînant tension et souffrance puis symptômes, expressions du « mal-à-dit ».
Sur moi
Lâcher prise, c’est s’occuper de soi d’abord, balayer devant sa porte avant de se tourner vers autrui.
Lâcher prise, c'est Accepter, et non rejeter ou tempêter.
Lâcher prise, c'est accepter son impuissance, comprendre que le résultat final dépend de soi ET de l’environnement (humain ou non).
Lâcher prise, ce accepter sereinement ses propres faiblesses et démons et tenter de s’en éloigner avec compassion.
Lâcher prise, c’est accepter et apprécier chaque jour comme il vient, pas chercher à adapter les choses à ses propres désirs et attachements.
Lâcher prise, c’est vivre chaque instant ici et maintenant, pas se souvenir du passé mort et enterré ou se projeter dans le futur imaginaire.
Lâcher prise, c'est voir la bouteille à moitié pleine plutôt qu’à moitié vide, craindre moins et s’aimer bien davantage.
Lâcher prise, c'est s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir, pas projeter ses failles sur autrui le critiquer ou vouloir le façonner.
Cesser de vouloir juger, critiquer, comparer ou dominer…
Avec autrui
Lâcher prise, c’est donner le meilleur de soi-même au lieu de blâmer autrui.
Lâcher prise, c’est admettre que l'on ne peut agir à la place d’un autre.
Lâcher prise, c’est prendre conscience que l'on ne peut contrôler ou changer autrui.
Lâcher prise, c’est prendre soin des autres au lieu de les aider.
Lâcher prise, c’est encourager les autres et leur donner les outils qui leur permettront de prendre soin de soi au lieu de les "aider, materner ou sauver ".
Lâcher prise, c’est accorder à autrui le droit d'être simplement humain, pas le juger, le sermonner ou le harceler.
Lâcher prise, c’est laisser les autres vivre leur vie et non prendre en charge tout ce qui arrive.
Libérée du Mental, l’acceptation est l’étape qui va considérablement réduire la difficulté ou la souffrance car elle entraîne immédiatement une modification de nos façons de voir, une appréhension de la réalité, un reconditionnement de notre production hormonale et une facilitation de notre ajustement à l’environnement.
Elle nous permet ainsi de mieux vivre notre vie.